La désobéissance civile environnemental face au droit
La triple crise environnementale : pollutions, changement climatique, effondrement de la biodiversité, menace nos droits fondamentaux et les générations futures. En juin dernier, une soixantaine de scientifiques ont annoncé que l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C, fixé par l’Accord de Paris, n’était plus atteignable.
Malgré la reconnaissance du droit à un environnement sain et du principe de non-régression, le droit de l’environnement recule, notamment sur ses trois piliers définis par la Convention d’Aarhus : accès à l’information, à la justice et à la participation du public.
Face à l’inaction politique et économique, certains citoyens recourent à des formes d’action collective pacifique, comme la désobéissance civile, bien qu’elle ne bénéficie d’aucune définition juridique claire.
À l’occasion de la Nuit du droit 2025, ce colloque explorera la désobéissance civile écologique : son cadre juridique, ses limites constitutionnelles et la protection des défenseurs de l’environnement, dans un contexte de contestations croissantes et de publication du rapport du Rapporteur spécial de l’ONU.

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