Le Conseil national des barreaux vous invite à la 5^e édition des États généraux de la prospective et de l'innovation le 3 décembre 2019 à la Faculté de droit de Rennes avec pour thème : "L'avocat dans tous ces datas".

L’avocat est-il un produit de consommation comme un autre ? Comment choisir le bon avocat pour soi alors qu’il n’y a pas de « test en laboratoire » ? Que valent les classements, les recommandations ? Par qui sont-ils faits ? Comment toutes les données relatives à l’avocat sont-elles collectées ? Qui les détient, qui les utilise ?

L’avocat dans tous ces datas, c’est un avocat qui doit vivre dans un monde numérique, un avocat un peu désemparé parfois face des techniques et des pratiques commerciales qu’il ne maîtrise pas bien.

Des legaltechs, au prétexte de réduire l’asymétrie d’information, proposent de guider les usagers dans leur choix d’un avocat, selon des critères pas toujours transparents et qui reprennent les codes de la vente. Ce n’est pas non plus comme choisir entre deux hôtels mais la motivation est la même : trouver soi-même l’hôtel, ou l’avocat, qui plaît le plus. La facilité du clic ne doit cependant pas faire renoncer à la déontologie qui caractérise le professionnalisme de l’avocat. Ces questions seront traitées lors du 1^eratelier sur les clics et l’éthique.

Quel avocat n’a jamais été jugé par ses clients ? Un profane est-il au fond qualifié pour apprécier le travail d’un professionnel diplômé, formé, spécialisé ? Sur quoi portent les notes et commentaires ? Si vous "googlisez" votre nom, il est probable que vous y trouviez un avis, deux ou plus, réjouissants ou déplaisants. Que cela vous agrée ou non, le prospect qui vient à vous par ce biais commence à vous aimer dès ces premiers clics parce que vous avez été aimé par d’autres avant. Au cours du 2^ème atelier, il sera recherché ce qu’ajoutent ou enlèvent les étoiles, et si le niveau de popularité d’un avocat contribue à son e-réputation et génère plus de rendez-vous.

Les datas de l’avocat, ce sont aussi ses datas économiques. Or, cette transition numérique et la gestion de la e-réputation de l’avocat font partie des nouveaux investissements qui s’imposent aux cabinets. Ces mêmes cabinets doivent aussi pouvoir se développer économiquement tout en étant de plus en plus concernés par la R&D. Quels financements pour le cabinet-entreprise ? Quels investisseurs ? Comment valoriser les cabinets, en assurer la pérennité et les transmettre ? Les intervenants de l’atelier n°3 traiteront de ces sujets et répondront à vos questions.

Cet événement est gratuit pour les élèves avocats. Inscription ici.